Action and induction : the ideal and the possible

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Résumé
En résumant la leçon de Platon (réminiscence) et d’Aristote (expérience - induction), Kant enseignait que nous avons deux méthodes possibles d’acquisition et d’élargissement de notre connaissance, à savoir la méthode a priori et la méthode a posteriori. L’induction s’insère dans le cadre de la méthode a posteriori. Suivant la théorie d’Aristote, l’induction a deux caractéristiques essentielles : elle se fonde sur l’observation (expérience) et elle va du multiple sensible et particulier à l’universel (général).
Εn adoptant la marche inductive dans le domaine de la philosophie pratique(philosophie de l'homme), l’on entame deux étapes. Lors de la première, en partant de l’analyse des besoins humains (niveau de l’être et de l’observation) on s’élève à la saisie des concepts idéaux du bien et du juste et, par ce biais, à la construction d’une conception idéale de justice (passage au niveau de la saisie de l’idéal, des valeurs et du devoir être). Cet idéal de justice vise la satisfaction des besoins et la réalisation du bonheur de tous les hommes par : a/ le respect absolu et inconditionné de la dignité humaine et b/ la tolérance, voire la protection,  de l’altérité et de la différence au niveau tant interne (national/étatique) qu’externe (entre les nations/États).
Pendant la seconde étape de la méthode inductive, on soumet  l’idéal au contrôle du possible par la prise en compte des facteurs empêchant la réalisation de l’idéal absolu et inconditionné. C’est ainsi que nous effectuons le passage de l’idéal impossible (utopie) à l’idéal possible et réalisable. 

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